Les musées & Expositions

Ex Musée Schoelcher. Victor Schoelcher est un  défenseur de l’abolition de l’esclavage dans les décennies 1820 à 1840 et acteur majeur du vote de cette loi le 27 avril 1848. Après cette abolition Schoelcher décide la fondation d’un grand musée d’art à Pointe-à-Pitre.

Persuadé de l’importance de l’éducation de la population noire nouvellement libérée, il veut des équipements de culture dans les colonies. Il pense que sans éducation, l’émancipation totale des anciens esclaves, est impossible.

Le musée abrite des collections voulues par Schoelcher, ainsi que des pièces témoignant de son combat pour l’abolition de l’esclavage.

Le musée Schoelcher a été récemment rénové et s’appel désormais de MUSART

Cette magnifique bâtisse abrite aujourd’hui la médiathèque de Pointe-à-Pitre.  Vous pouvez admirer l’un des joyaux de l’architecture publique de Pointe-à-Pitre.

Dès le début du XIXème siècle la colonie envisage la construction d’un hôtel de ville pour Pointe-à-Pitre, car jusqu’à la construction de l’édifice en 1885, le conseil municipal loue des locaux chez des particuliers en ville pour tenir ses réunions.

Ce bâtiment est typique de l’architecture coloniale qui se diffuse dans toute l’Amérique à la fin du XIXème siècle  et que l’on appelle le Néoclassique. Celui-ci reprend les codes de l’architecture antique : jeu de différentes colonnes, frises à denticules et emmarchement monumental en pierre de taille. Les monuments les plus connus de ce style se trouvent aux Etats-Unis comme la Maison Blanche

Un tiers lieu d'art. Un espace d'échanges artistiques et commerciaux où les artistes peuvent exposer leurs œuvres et des objets d'art. Le public peut s'arrêter prendre un café en découvrant les œuvres.

C’est un bâtiment à ossature métallique, entouré d’un jardin d’agrément où se dresse un litchi centenaire. L’édifice est l’ancienne maison du directeur de l’usine Darboussier.

A l’abandon au début des années 1970, la municipalité acquiert l’édifice en 1975. Classé monument historique en 1979 puis restauré de 1981 à 1987, le bâtiment abrite depuis le musée Saint John Perse créé pour le centenaire de la naissance du prix Nobel de Littérature Alexis Léger, alias Saint John Perse.

On y trouve du mobilier et des costumes d’époque, ainsi que des collections d’art, de gravures et photographies. Un niveau est dédié à une restrospective de la vie de Saint John Perse.

Ce musée est ouvert  du lundi au vendredi de 9h00 à 17h00, le samedi de 8h30 à 12h30, le tarif est de 2€ pour  une visite libre (non guidée)

Maison construite pour être la chambre d’agriculture vers 1873 sur le terrain de la famille L’HERMINIER à la suite du grand incendie de 1871 qui ravagea la ville. La chambre d’agriculture opte alors pour un édifice de fer et de brique. Après le cyclone de 1928 on ajoute un étage à l’édifice sans en changer le style.

Cette maison de style colonial est devenue le Musée l’HERMINIER en hommage au Docteur  Ferdinand L’HERMINIER célèbre médecin et naturaliste de la ville de Pointe-à-Pitre. Il devra faire face à deux crises sanitaires majeures de la ville, le tremblement de terre de 1843 et l’épidémie de choléra de 1865 où il s’impose alors comme le seul spécialiste de la colonie.

Malheureusement le bâtiment est actuellement désaffecté et les collections qu’il présentait sont éparpillées.

C’est l’un des joyaux de l’architecture pointoise. Il s’agit de l’ancien presbytère, le logement du prêtre de Pointe-à-Pitre. Il est bâti entièrement en bois en 1806 sur une parcelle transversale allant de la place de la Victoire à la Place Gourbeyre. L’ajout postérieur d’une galerie en fer en 1886 donne à l’édifice deux aspects très différents :

La façade côté Place de la Victoire est celle d’une demeure pointoise de la fin du XIXème siècle. Bâtie sur deux niveaux et un galetas, la monumentalité est donnée par une grande galerie métallique reposant sur des piliers de fer et par un emmarchement monumental en pierre de taille.

 L’autre façade, donnant sur l’Eglise Saint-Pierre-Saint-Paul, est de style néo-classique avec son entrée sous colonne carrée et le balcon de la logia du prêtre avec les mêmes colonnades. Ce bâtiment a fait l’objet de plusieurs rénovations.

Le Pavillon de la Ville sert principalement de lieu d’expositions et de réceptions.

Le Mémorial Acte ou « Centre caribéen d'expressions et de mémoire de la Traite et de l'Esclavage » est un mémorial dédié à la mémoire collective de l'esclavage et de la traite ouvert sur le monde contemporain.

Construit à l’emplacement d’une ancienne usine sucrière, il a été inauguré le 10 mai 2015 par François Hollande Président de la République, Victorin Lurel Président de la Région Guadeloupe, en présence des chefs d’Etat du Bénin, d’Haïti, du Mali et du Sénégal.

D’une surface de 7 800 m2, le Mémorial Acte est une réalisation des architectes Jean-Michel Mocka-Célestine, Pascal Berthelot, Mikaël Marton et Fabien Doré.

Le Centre Rémy Nainsouta, situé dans le bâtiment de l'ancien hôpital Saint-Jules, a été entièrement restauré après le passage du cyclone Hugo en 1989. Ce centre culturel porte le nom d'un grand humaniste, anticolonialiste, ancien maire de Saint-Claude (Guadeloupe). Le rez-de-chaussée dispose d'une bibliothèque consacrée à la Caraïbe et d'une salle de conférence, le premier étage abrite un vaste espace d'expositions.

Né en 1883 à Saint-Claude en Guadeloupe, Rémy Nainsouta, fils d’un charpentier et d’une servante, fit des études secondaires au Lycée Carnot, bénéficiant d'une bourse. Elève brillant, plusieurs fois major de sa promotion, il fit ensuite l’école des cavaliers à Saumur. Il travailla au Sénégal, en Mauritanie, au Soudan (ancienne république du Mali) où il obtint le titre d’Inspecteur Général vétérinaire.

Ces années au contact des Africains lui apprirent beaucoup sur le colonialisme. Maire de la ville de Saint-Claude de 1945 à 1965, il œuvra pour le développement de l'éducation avec la construction de plusieurs écoles dans la commune qu'il administrait. Preuve de son engagement, il fut précurseur en faisant ériger en 1948 la stèle de Louis Delgrès au Matouba. Il décède le 29 janvier 1969 à Saint-Claude;;

Le chantier Centre des Arts et de la Culture de Pointe-à-Pitre (CAC) est à l’arret depuis plus de 10 ans, depuis 2021 les lieux sont occupés par le collectif "Rézistans" d’artistes culturels. Ces derniers ont investi les lieux et en ont fait un espace d’expression artistique.

Vous avez la possibilité d’y découvrir des œuvres incroyable dont ils ont tapissé une grande partie des murs. Nous vous informons néanmoins que le lieu n’est pas sensé être ouvert au public mais beaucoup d’œuvre sont visibles de l’extérieur.