Un peu d'Histoire
Tout d’abord, pour bien comprendre la ville, il faut connaître son site naturel. Pointe-à-Pitre a été construite sur les rives de la baie du Petit-Cul-de-Sac Marin. La ville se situe à la jonction des deux îles principales de l’archipel de la Guadeloupe : Grande-Terre et Basse-Terre. Sa situation maritime est donc exceptionnelle ! Depuis l’arrivée des premiers européens dans les Caraïbes, la position de cette baie est vantée par les marins de toutes les nationalités. Abri sûr pour les navires, sa baie est profonde et idéalement placée pour rayonner sur l’ensemble de l’archipel.
Pourtant lors de l’installation des Français en Guadeloupe en 1636, ce n’est pas ce site qui est choisi. Pourquoi ?
Malgré ses avantages maritimes, la baie du Petit-Cul de Sac est difficilement aménageable à terre. En effet le site est couvert d’une épaisse mangrove littorale. Le peu d’espace sec disponible se trouve sur des mornes (collines abruptes) difficilement aménageables.
Une fois ces considérations priseS, la ville de Basse-Terre, aujourd’hui chef-lieu de la Guadeloupe, sera la première ville des français dans l’archipel et ce malgré son port de mauvaise qualité. De son côté, la baie du Petit-Cul-de-Sac ne connaîtra pas de construction d’un port d’envergure avant 1764. En effet il faudra attendre le développement de la production sucrière en Grande-Terre au XVIIIème siècle, pour voir le projet de nouveau étudié par le gouverneur de l’île.
Chaque carré correspond à une habitation. Au XVIIIème siècle cette partie de l’île est grandement mise en culture.
Basse-Terre se retrouve alors très loin de ce nouveau « front pionnier guadeloupéen ».
En 1764 le gouverneur Bourlamarque décide donc de l’implantation d’une ville dans la baie pour desservir la Grande-Terre, contrôler ce nouveau territoire et offrir enfin à l’archipel un port à sa mesure.
Basse-Terre se retrouve alors très loin de ce nouveau « front pionnier guadeloupéen ».
En 1764 le gouverneur Bourlamarque décide donc de l’implantation d’une ville dans la baie pour desservir la Grande-Terre, contrôler ce nouveau territoire et offrir enfin à l’archipel un port à sa mesure.
Malgré toutes les difficultés liées au site naturel, cette ville va grandir à une vitesse folle pour devenir au XIXème siècle celle que l’on appelait le « Petit Paris des Antilles ». Comme vous pouvez le voir sur ce plan, la ville ne porte pas de suite le nom de « Pointe-à-Pitre mais bien celui de "Morne Renfermé" du nom du premier bourg habité sur le site.
D’où vient le nom de « La Pointe-à-Pitre » ?
Il provient probablement d’une agave, la pitre, très présente dans le Petit-Cul-de-Sac marin, que les amérindiens utilisaient pour la confection des cordages et dont les premiers européens ont probablement également fait usage pour la remise en état de leurs navires.
Ainsi la baie aurait pris ce nom. Sur les cartes anciennes on note des rivières à Pitre, des baies à Pitre et une Pointe-à-Pitre. La ville finira, probablement par habitude de langage, par prendre le nom que l’on donnait traditionnellement à cette baie.
Il provient probablement d’une agave, la pitre, très présente dans le Petit-Cul-de-Sac marin, que les amérindiens utilisaient pour la confection des cordages et dont les premiers européens ont probablement également fait usage pour la remise en état de leurs navires.
Ainsi la baie aurait pris ce nom. Sur les cartes anciennes on note des rivières à Pitre, des baies à Pitre et une Pointe-à-Pitre. La ville finira, probablement par habitude de langage, par prendre le nom que l’on donnait traditionnellement à cette baie.
Laissez-vous maintenant guider à votre rythme dans l’histoire de cette ville mythique avec les CIRCUITS DÉCOUVERTES DU PAP TOURS.